Dernia |
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Un scénario avec les bersagliers. Eux ne se rendent pas juste à la vue de quelques australiens dépenaillés ! Une ligne de défense italienne est au nord de l’aéroport de Dernia, tenue par trois pelotons de mitrailleuses, sept pelotons d’infanterie, un canon anti-char et trois batteries d’artillerie, pour un total de 22 points. Une force australienne équivalente (quelques pelotons d’infanterie, de mitrailleuses, deux mortiers pour 16 points, un peloton d’automitrailleuses Bren) doit les rayer de la carte, en perdant moins de six pas ! Très difficile à PzG, où le réalisme défavorise l’attaque. Je sépare les australiens en deux groupes pour attaquer la ligne de défense par les deux bouts. Les mortiers restent derrière. Les trois pelotons de mitrailleuses italiens décrochent de l’aéroport pour rejoindre le gros de leurs troupes et ont le temps de s’enterrer avant l’attaque. Le groupe d’attaque à l’est se fait pilonner par l’artillerie (un double-un élimine deux pas d’un coup !) ; le canon anti-char fait sauter la Bren du premier coup ; très vite, les australiens ont perdu cinq pas, et à l’est, pas de progrès. Les australiens devraient se retirer au vu de leur perte, mais à l’ouest, ça se passe mieux. Les italiens ont quitté la ligne, et la batterie d’artillerie est à portée. Un groupe de deux infanteries contourne pour essayer d’attaquer l’artillerie à revers ; un groupe d’infanterie italienne doit quitter ses positions de défense pour s’interposer. La ligne est près de craquer. J’ai poursuivi quelques tours : les australiens progressent petit à petit et arrivent à faire s’enfuir les servants d’artillerie. Mais tout ça va trop lentement. A un moment, les bersagliers font un carton (double un) sur des fantassins, et ils tiennent toujours la ligne. Défaite australienne, ils ont perdu plus de six pas, mais le résultat normal aurait dû être un match nul. |
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